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Baignade à la plage d'Angon

29 Juin 2022

Les analyses d'eaux sont bonnes: la baignade à la plage d'Angon n'est plus interdite.

Chères habitantes, chers habitants,

La presse s'est fait le relais d'une analyse d'eau de baignade non conforme à la plage d'Angon le 22 juin dernier. Cette analyse nous avait été signifiée vendredi 24 juin avec demande de la préfecture de prendre un arrêté d'interdiction de baignade.

L'analyse de ce lundi, signifiée aujourd'hui, constate des taux d'entérocoques conformes (30 pour 100 ml, maximum autorisé 660). La plage est donc de nouveau autorisée à la baignade.

Ce qu'il s'est passé arrive environ tous les 4 à 5 ans: une période de sécheresse suivie d'un orage en est à l'origine. Le ruisseau, qui se jette dans le lac au niveau de la plage d'Angon (Nant de Grenant), traverse les alpages du col de l'Aulp et du plateau de Saint-Germain. Les alpages sont le terrain de jeux des troupeaux et naturellement on y trouve des bouses de vaches. Les bouses de vache contiennent cette bactérie présente dans le tube digestif des bovins mais également dans celui des humains. Ces bactéries sont très résistantes à la sécheresse et peuvent provoquer des gastro-entérites. 

La première pluie après une sécheresse (ce qui était le cas le 22/06) ne pénètre pas dans le sol durcit par la sécheresse. Elle lessive les sols et s'écoule directement dans le Nant de Grenant sans que le sol ne joue son rôle de filtration par la terre.  Une analyse juste après ce phénomène constate donc un taux d'entérocoques élevé au niveau de la plage. Dès les pluies suivantes (et il y en a eu plusieurs entre le 22 et le 24), il n'y a plus de problème.

Je vais demander au préfet qu'en cas d'analyse non conforme, nous puissions avoir une seconde analyse dès les résultats connus. En effet, soit le problème persiste et il faut chercher la cause de la contamination bactérienne, soit il n'y a plus de danger et il faut pouvoir rassurer la population. Attendre 6 jours entre deux analyses est trop long dans les deux cas.

J'ai fait afficher l'arrêté d'interdiction de baignade sans en faire trop grande publicité, persuadé de la cause évoquée plus haut et de son caractère très temporaire. Il nous faut cependant faire modifier les procédures pour avoir la bonne proportion de réaction face à un danger plus important ou plus durable. Le lac est notre bien commun, à nous de le protéger au quotidien.

Le maire,
Didier SARDA

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